Il n’est pas facile de comprendre l’impact du haut potentiel, mais aussi de l’hypersensibilité, du syndrome d’Asperger, du TDA-H (trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité), ni de troubles DYS sur le quotidien d’une personne.

En effet, l’ensemble de ces particularités sont invisibles. Comme, elles sont, par ailleurs, en partie d’origine génétique, elles peuvent d’autant plus passer inaperçues. Après tout, on nait et grandit avec son cerveau, son corps, sa sensorialité… Il faut du temps pour comprendre que nos fonctionnements et perceptions ne sont pas forcément ceux des autres.
Quant aux parents ayant trouvé intuitivement des stratégies pour s’adapter, ils ne sont pas forcément étonnés des difficultés ou forces spécifiques de leurs enfants.

Pourtant ces stratégies d’adaptation démontrent toute l’inventivité et la résilience des HP. En contrepartie, elles consomment beaucoup d’énergie, d’étonnements bien souvent dans les relations et un sentiment latent de décalage avec les autres.

Découvrir et mieux comprendre sa (ou ses) neuroparticularité permet alors de se rassembler, de trouver cette unité qui nous manquait jusque là. C’est un peu comme trouver la pièce du puzzle manquante qui permet enfin de voir l’image en entier. Cette information n’explique pas tout, loin de là, mais elle permet de démarrer un cheminement qui offre de vraies pistes pour gagner en confiance en soi et estime de soi.

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